Formation Rédacteur Web : Top 3 + le guide que j’aurais voulu avoir à mes débuts

Le métier de rédacteur web freelance n’est pas simple à définir, tant il existe de possibilités. Missions, rémunération, types de clients… C’est bien simple, il existe autant de manières d’exercer ce métier que de rédacteurs web ! La façon dont vous vous formez et les conseils que vous recevez sont dès lors déterminants pour faire les bons choix. Après 3 années à exercer ce métier, j’ai décidé d’écrire le guide (gratuit) que j’aurais aimé avoir avant de me lancer.

Je vous mets ici quelles sont, selon moi, les meilleures formations en rédaction web SEO. Chacune des propositions est très différente, donc à vous de voir si vous voulez privilégier l’expertise (FORMASEO), l’accompagnement et le réseau (FRW), ou son caractère très concret (Colibri Redac).

FormationPoints FortsPoints FaiblesTarif
FormaSEO :
la plus experte
Formation poussée au SEO
Possibilité de personnaliser sa formation
(plutôt rédaction ou plutôt SEO)
Tarif par format raisonnable
Finançable avec le CPF
Financement CPF sous conditionDe 300 à 400€ par module
FRW :
le meilleur réseau
Réseau Alumni développé
Suivi renforcé (tutorat)
Finançable avec le CPF
Peu poussée sur la partie SEO
Pas toujours à jour sur la partie rédaction web
Le prix en formule accompagnement
Formule libre : 997€
Formule finançable :
2 000 à 2 850€
Colibri Rédac : la plus maline Formation actionnable, sans généralités inutiles
Des templates malins pour vite
se professionnaliser (en option)
Tarif abordable
Pas de financement CPF500€ (+ templates en option autour de 300 €)

Il existe de nombreuses ressources gratuites en ligne. Je donne par exemple beaucoup de conseils gratuits issus de mon expérience sur ce blog. Je propose même parfois des cas pratiques détaillés (comme sur la création d’un calendrier éditorial).

Ceci étant dit, aucune ressource en ligne ne remplacera jamais la pratique du métier. Je vous conseille donc vivement de commencer le plus tôt possible à démarcher des sites web qui acceptent des articles invités : 

Vous pourrez tester en conditions réelles (pas seulement la rédaction web mais aussi vos “soft skills” comme apprendre à cerner le besoin du client et à tenir compte de ses retours) ;

Vous bénéficierez de premiers contenus pour alimenter votre portfolio.

Par expérience, je constate que les rédacteurs web qui réussissent le mieux sont ceux qui n’ont pas peur d’accepter des missions, même quand ils n’ont pas toutes les compétences. Ils préfèrent se former pendant la mission (quitte à y passer beaucoup de temps)  plutôt que d’accumuler des connaissances théoriques qui sont bien souvent très éloignées de la réalité du métier.

Voici en quelques points les essentiels de toute bonne formation en rédaction web SEO. On vous enseignera : 

Les bases de la rédaction web SEO : mots-clés, champ sémantique et balises hn… ;

Les principaux outils (surtout les outils de recherche de mots-clés à vrai dire) ;

Les principes de l’audit sémantique d’un site web ;

Les tarifs de la rédaction web en fonction des missions ;

Les bases de la prospection clients ;

J’ai fait un article sur la formation FRW que j’ai suivie avant de me lancer. Mon avis est nuancé, mais vous comprendrez pourquoi les formations en rédaction web ne sont pas suffisantes pour acquérir une réelle expertise en rédaction web SEO : 

FRW de Lucie Rondelet : mon avis sans concession après 2 ans

Pour résumer brièvement, le référencement naturel est une discipline qui évolue très rapidement. A tel point que les pratiques sont déjà  partiellement obsolètes même un an après. La formation FRW a été créée en 2020. Certes, il arrive que de nouvelles vidéos sortent (un module sur l’IA est sorti fin 2024 par exemple), mais globalement, les vidéos ne changent pas d’une année sur l’autre. J’ai donc pu constater à quel point certains éléments essentiels n’étaient pas abordés par la formation. Je peux en citer deux qui sont pourtant primordiaux et mériteraient un module à part entière : 

L’intention de recherche ;

L’expérience utilisateur.

Ces deux points ne sont jamais abordés, ce qui est problématique pour réussir à faire ranker les sites de vos clients sur les moteurs de recherche (or, c’est bien là, in fine, le but de toute formation en rédaction web SEO !).

En revanche, une formation peut être bénéfique à d’autres égards. Voici quelques avantages : 

Vous bénéficierez d’un réseau Alumni. Si la formation que vous suivez est bien implantée avec de nombreux anciens élèves, vous bénéficierez d’un groupe de discussion (sur Facebook, Slack ou Discord). C’est un sérieux atout pour profiter de conseils (tarifs, mises en garde…), de retours d’expérience, voire même, pour obtenir des opportunités de missions ;

Vous obtiendrez un “label”. Dire qu’on a été formé par FRW ou un autre organisme de rédaction connu sur le marché est valorisé, notamment par les agences de rédaction web. C’est un sérieux plus niveau crédibilité lorsqu’on prospecte ;

Vous aurez moins le syndrome de l’imposteur. Qu’on se le dise, prospecter à froid ce n’est pas évident. Alors, quand on a suivi aucune formation, c’est encore plus intimidant. Les formations en rédaction web vous offrent la possibilité de vous exercer et de publier vos propres articles avant de vous lancer dans le grand bain de la prospection. Vous ne partez pas de zéro et c’est forcément rassurant.

Pour résumer, suivre une formation conviendra à certains et moins à d’autres, qui pourraient être déçus par le décalage avec la réalité post-formation (souvent difficile). Je vous conseille donc de bien peser le pour et le contre avant d’investir dans une formation (qui ne sont plus finançables à 100% avec le CPF !).

Vous pensez peut-être qu’il vaut mieux être un peu touche-à-tout au départ et se spécialiser le plus tard possible ? C’est vrai… En théorie ! En pratique, vous vous rendrez vite compte que le champ des possibles est vaste et que les compétences ne sont pas simples à acquérir.

Si vous vous éparpillez entre toutes les missions possibles, vous allez vous épuiser et proposer des prestations qui : 

  • Vous prendront beaucoup de temps ;
  • Ne seront pas forcément très qualitatives (même en y passant du temps).

De plus, votre portfolio séduira beaucoup plus vos prospects si vous êtes en mesure de leur montrer que vous êtes déjà un peu expert de la solution que vous proposez. Lorsqu’on débute, on a par définition un portfolio très mince : vous tirerez davantage votre épingle du jeu en étant capable de proposer un portfolio thématique, quitte à n’en travailler qu’une seule au départ. Il faut être pragmatique quand on débute !

Par ailleurs, pour éviter de perdre trop de temps (et d’énergie), je vous conseille de vous rapprocher d’autres rédacteurs web et de leur poser un maximum de questions. Les témoignages de rédacteurs web qui vivent de leur travail constituent une mine d’or, car ils ont dû tester et faire des erreurs avant de faire de la rédaction web une activité pérenne.  

Vous pouvez vous spécialiser par thématiques, mais aussi par types de mission.

Je vous conseille de partir des domaines que vous connaissez déjà (dans l’idéal). Certaines spécialités sont particulièrement recherchées, comme les thématiques juridiques et médicales. Si vous êtes expert avec de l’expérience, vous ne devriez pas avoir de difficultés à trouver des missions bien rémunérées. Les clients prêts à mettre le prix cherchent en effet des experts. Au-delà d’être gage de confiance, le fait que votre signature redirige vers votre page LinkedIn (vec vos diplômes et expériences) est un énorme atout. Cela peut renforcer le critère « Fiabilité » du site pour Google. C’est ce qu’on appelle le “SEO holistique” : toutes les signatures ne se valent pas pour les moteurs de recherche ! En rédaction web SEO, les experts sont rois.

Voici quelques domaines qui ont un fort besoin de rédacteur web (la liste n’est pas exhaustive) : 

Le médical et paramédical ;

Le tourisme ;

Les finances personnelles ;

Le bricolage et la décoration ;

L’architecture d’intérieur ;

Les services de réparation et les artisans (plombier, électricien, chauffagiste…) ;

La chirurgie esthétique (en plein essor) ;

Il existe aussi tout un champ des possibles avec les sites e-commerce. Les prospects qui vendent des produits en ligne sont particulièrement réceptifs au démarchage (surtout si vous êtes capable de leur proposer une stratégie pour leur permettre de vendre plus).

Vous pouvez aussi vous spécialiser sur un certain type de mission. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les missions d’un rédacteur web peuvent être nombreuses. J’ai donc choisi de vous les présenter sous forme de tableau, avec un aperçu des tarifs qui peuvent être très différents d’une mission à l’autre.

MissionsFourchette de rémunération
Rédaction d’articles de blog50 à 300 € les 1 000 mots
Audit SEO (axé contenu)250 € à plus de 1 000 € (variable selon la taille du site et la difficulté de la mission)
Création ou refonte de pages fixes200 à 300 € la page (parfois plus)
Création de stratégie éditoriale (ligne éditoriale modèles d’articles, calendrier éditorial) ;600 € en moyenne (pour 24 articles planifiés sur 6 mois)
Ghostwriting sur LinkedIn80 à plus de 500 € le post de 300 mots
Rédaction de contenus pour les réseaux sociaux40 à 100 € en moyenne pour un post
Création d’une newsletter70 € en moyenne
Rédaction de livres blancs250 à 450 € les 1 500 mots (texte uniquement)
Rédaction d’ebooks500 à 2000 € pour 12 500 mots
Création de fiches produits15 € la fiche de 300 mots
Optimisation des sites web pour le référencement local (mots-clés localisés, page d’établissement Google…)150 € pour la création d’une fiche d’établissement optimisée (en moyenne)

Pour ma part, j’ai découvert sur le tard que la refonte de page fixe était un exercice qui me convenait bien et pour lesquelles mes propositions plaisaient. Si j’avais un peu plus creusé au départ plutôt que de m’éparpiller, j’aurais moins gaspillé mon énergie sur des missions qui ne me convenaient pas !

 Je vous conseille donc de faire une vraie introspection et de chercher votre singularité. Ne cherchez pas à faire comme tout le monde ! D’une part, il est crucial de se démarquer dans ce marché très concurrentiel. D’autre part, ce qui fonctionne pour les autres ne fonctionnera pas forcément pour vous (et inversement).

Spoiler alert : certaines missions sont plus rentables que d’autres, ce qui fait l’objet de mon prochain point.

En général, lorsqu’on débute en tant que rédacteur web, on a surtout en tête la rédaction d’articles de blog. C’est une mission qui semble très accessible, même pour des débutants. C’est donc là que vous obtiendrez généralement vos premiers cachets. Je n’ai pas dérogé à cette règle : je me vois encore écrire rédiger sur Textbroker pour un centime du mot et des poussières… Autant vous le dire de suite, mon expérience avec Textbroker n’a pas duré bien longtemps ! Mais même si j’ai trouvé des missions mieux rémunérées par la suite, j’ai un peu déchanté sur la rédaction d’articles. 

Même en prospectant en direct, je me suis rapidement aperçue qu’il n’était pas toujours facile de facturer des textes plus de 10 centimes du mot (même si certains clients accepteront vos tarifs sans négocier). Le pire, ce sont les clients qui vous démarchent sur Malt ou sur LinkedIn. La plupart cherche à faire jouer la concurrence pour casser les prix.

Les agences SEO captent généralement les clients qui ont de gros moyens à mettre dans la rédaction web. Le problème, c’est que si vous rédigez pour elles, vous ne toucherez qu’un pourcentage de ce montant.

 A contrario, si vous prospectez en direct, il sera difficile de convaincre vos prospects de mettre 100 € ou plus dans la rédaction d’un article, surtout si vous débutez. Beaucoup estiment que 50 € l’article de 1000 mots est un tarif très correct, alors que c’est un tarif ridicule qui ne tient absolument pas compte des exigences et de la technicité de ce métier.

D’ailleurs, ne perdez pas vos moyens si vos prospects vous disent que l’IA est moins chère. Il y a de nombreux points à avancer pour leur montrer que le recours à l’IA est rarement pertinent, voire nocif à long terme. Je vous donne mes arguments dans cet article : ChatGPT va-t-il faire disparaître les rédacteurs web SEO ?

Si vous êtes capable d’écrire très vite (entre 800 et 1000 mots par heure, recherches d’informations comprises), alors la rédaction d’articles de blog peut devenir très rentable pour vous, à des tarifs compétitifs. Néanmoins, n’acceptez pas des tarifs trop bas (moins de 8 cts du mot) : cela crée un cercle vicieux de la baisse qui ne profite vraiment pas au marché de la rédaction web au final. Les rédacteurs web qui sous-facturent, proposent rarement des articles de qualité et nombre de clients qui ont recours à leurs services deviennent très méfiants. Certains sont tellement déçus qu’ils finissent par préférer l’IA (et on peut les comprendre, même si ce n’est vraiment pas une solution pérenne).

Les rédacteurs web low cost en cassant les prix et en bâclant leurs contenus, nuisent considérablement au marché de la rédaction web !

Vous n’avez pas envie de vous épuiser à rédiger des articles trop souvent mal rémunérés ?

Le fait de pouvoir proposer un service à haute valeur ajoutée est crucial et cela passe par des compétences qui vont au-delà de la rédaction web. 

Je vous conseille donc d’identifier où vous pourriez apporter de la valeur ajoutée à et à creuser de ce côté là : 

Vous embarquez facilement les gens dans vos projets et vous savez capter l’attention à l’écrit ? Vous serez certainement très bon en storytelling et ferez donc un excellent ghostwriter ou copywriter. C’est une bonne nouvelle car les tarifs sont bien plus élevés que pour la rédaction d’articles ! 

Vous maîtrisez canva ou un logiciel de PAO comme photoshop, et savez identifier rapidement les anomalies d’une page quand vous naviguez sur internet ? La refonte de pages fixes peut être un bon débouché pour vous.

Le fait de rédiger pour le web, ce n’est pas mettre un peu de texte sur des pages blanches : vos clients attendent des pages plus conviviales, plus claires et qui convertissent mieux. Or, cela ne passe pas que par le contenu. Il faut aussi en passer par la forme, le design et le copywriting.

L’idée n’est pas de devenir graphiste ou copywriter, mais simplement de proposer une prestation à forte valeur ajoutée, qui sorte du lot (et donc de facturer plus cher). 

En matière de prospection, j’ai à peu près tout testé : 

La prospection à froid par mail ;

La prospection à froid sur LinkedIn ;

La réponse à des posts sur LinkedIn ;

La prospection locale (commerces près de chez moi) ;

La prospection passive (mon site web et Malt) ;

Le plus efficace pour obtenir des clients rapidement est la prospection à froid. Néanmoins, il faut être persévérant car le taux de réponse est très bas. 

Si vous avez de la chance, vous pouvez aussi être démarché sur LinkedIn. Cependant, ce ne sont généralement pas les missions les plus rémunératrices. J’ai été démarchée pour écrire des articles à 0,05€ du mot, alors que les sujets étaient loin d’être évidents.

Se créer un compte Malt est une bonne idée, mais faites bien les choses : 

  • Remplissez intégralement votre profil en essayant de choisir les bons mots-clés ;
  • Essayez de sortir du lot en mettant en avant une spécialité (thématique ou type de mission) ;
  • Demandez des recommandations ;

Vous pensez peut-être que personne ne vous contactera sur Malt si vous êtes nouveau, car il y a trop de concurrence ?  Détrompez-vous ! Les nouveaux inscrits bénéficient d’un coup de pouce de l’algorithme (donc attention à ne pas vous inscrire n’importe quand). De plus, je reçois assez régulièrement des propositions alors que je n’ai ni note, ni recommandation (mais j’ai bien rempli mon profil). Ce n’est pas un canal que je privilégie à cause des frais, mais je pense qu’il peut être très intéressant pour ceux qui ont une bonne notoriété sur Malt.

Autres questions

Combien gagne un rédacteur web ?

A moins d’être salarié, il n’y a pas de rémunération type, car cela dépend de trop nombreux éléments (tarifs, temps passés…). Sachez en tous cas que si vous parvenez à pratiquer des tarifs convenables (dans la moyenne du marché) et que vous y consacrez une trentaine d’heures par semaine, vous pouvez espérer un chiffre d’affaires qui varie entre 3 000 et 6 000 € par mois. Il faut ensuite faire les déductions de charge en fonction de votre statut (micro entreprise, société…).

Le marché de la rédaction web est-il saturé  ?

D’après mon expérience, le marché est saturé si vous souhaitez devenir un rédacteur web généraliste. Ceux qui deviennent rédacteurs web aujourd’hui et ne se spécialisent pas, risquent de déchanter face à la concurrence (off shore et surtout l’IA) qui casse les prix. Il est donc primordial d’avoir une stratégie dans le type de clients que vous souhaitez démarcher ou le type de mission que vous allez exercer, surtout au début. Contrairement à ce qu’on pourrait penser de prime abord, mieux vaut se spécialiser au début, puis élargir ses compétences au fur et à mesure que l’on acquiert de l’expérience. Lorsque vous vous spécialisez tôt, vous pouvez devenir rapidement rentable. Ce sera beaucoup plus difficile si vous vous éparpillez trop.

Vaut-il mieux rédiger pour des agences de rédaction ou pour des clients en direct ?

Les agences présentent l’avantage de la régularité. Une fois qu’une agence vous fait confiance, vous obtenez des commandes régulièrement sans avoir à prospecter. Néanmoins, les tarifs sont généralement bas (entre 7 et 9 centimes du mot, voire parfois moins). Avec un client en direct, vous aurez plus de tâches à remplir (choix des sujets, des visuels, et intégration de l’article notamment) : il faudra en tenir compte dans votre rémunération. En dessous de 12 centimes du mot pour de la rédaction d’article, vous serez rarement rentable avec un client en direct (ou vous allez vous épuiser).

Quelles sont les évolutions possibles du métier de rédacteur web ?

Le rédacteur web peut évoluer vers le métier de copywriter, de ghostwriter ou de journaliste au gré des opportunités. Un rédacteur web qui souhaite exercer un métier plus stratégique et  s’éloigner de la rédaction proprement dite pourra évoluer vers le métier de consultant SEO. Les missions sont assez techniques et supposent de se former à des outils parfois gratuits (screaming frog, google analytics, google search console) et d’autres payants (semrush ou ahref, pour réaliser des benchmarks concurrentiels et réaliser une stratégie sémantique complète). L’avantage, c’est qu’en tant que rédacteur web SEO vous ne partez pas de zéro (l’analyse sémantique et la recherche de mots-clés est une des parties les plus importantes du métier de rédacteur web). C’est donc un débouché tout à fait envisageable.

Claire Lacouture

Moi, c'est Claire, je suis rédactrice web et consultante SEO depuis plus de 2 ans. Vous pouvez me contacter si vous souhaitez des articles optimisés pour le SEO, fiables et engageants.

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