Grossière erreur !
Je pense que je partais en réalité de plus loin que beaucoup de rédacteurs web en formation (j’y reviendrai à la fin). Si aujourd’hui je ne regrette rien, j’ai des tas d’enseignement à tirer avec vous de cette expérience.
Mon parcours avant de me reconvertir dans la rédaction web
Les raisons qui m’ont décidée à me reconvertir
Le confinement de mars 2020 et l’obligation d’exercer en télétravail m’ont fait réaliser qu’il était possible de travailler de chez soi sans se laisser distraire. Pour la procrastinatrice invétérée que j’étais, c’était déjà un pas de géant ! Il y a eu ensuite des départs de collègues en cascade et le sentiment que l’ambiance de la boîte ne serait plus jamais la même. Pour finir, alors que le pôle dont j’avais la responsabilité était en croissance depuis 4 ans, ce n’était plus du tout le cas à la fin de l’année 2021. Je m’évertuais à chercher des solutions pour ralentir la chute, mais j’étais épuisée de voir que rien ne fonctionnait à hauteur de mon investissement.
Je réalisais aussi que mon métier ne faisait pas grand sens pour moi. Mon quotidien consistait à analyser des statistiques et à donner des recommandations pour améliorer le taux de conversions de mes clients. Bref, un métier impossible à expliquer au commun des mortels, ce qui en disait long sur son utilité…
Une reconversion presque totale (malgré les apparences)
Je n’ai pas fait officiellement un virage à 180° puisque je travaillais auparavant dans le webmarketing. Le rédacteur web est en effet un expert en marketing de contenu, il fait en sorte d’attirer du trafic qualifié sur un site web. Néanmoins, mon métier n’avait rien à voir avec la rédaction web. Je passais plus de temps sur excel et à inspecter le code source de mes pages, qu’à rédiger du contenu. Et quand j’en rédigeais, c’était essentiellement des emails ou des message sur slack ! Autant dire que je partais en réalité de pas grand-chose.
Mais j’avais foi en ma capacité à rédiger rapidement sans trop de difficulté. En réalité, c’est clairement l’aspect le plus difficile de ce métier. J’y reviendrai par la suite mais c’est l’expertise (car c’en est une) qui demande le plus de temps et d’effort avant d’être correctement maîtrisée. Ecrire vite et bien, ce n’est pas facile. C’est aussi un élément important pour devenir rentable en rédaction web, surtout quand on débute. C’est donc LA compétence à avoir pour s’épanouir dans ce métier.
Il y a un an, il me fallait des heures pour écrire un article de 1000 mots. Je peux donc l’affirmer sans honte : je partais quasiment de zéro en rédaction web.
Ma rencontre avec la “formation rédaction web” de Lucie Rondelet
J’ai entendu parler de la formation rédaction web fin novembre 2021, alors que j’étais encore en poste. Pas de bol pour moi, décembre était le seul mois sans possibilité d’inscription. J’ai donc attendu le début de l’année 2022 pour m’inscrire à la session de janvier. J’ai dû passer quelques tests qui ne sont pas trop difficiles si on est à l’aise avec les règles de grammaire (et honnêtement, quel cancre en orthographe voudrait se lancer dans la rédaction web ?). Quelques jours plus tard, je reçois un mail de confirmation d’inscription. L’aventure commence !
Le contenu de la formation
Le 15 janvier à 9h, me voici connectée à la plateforme de formation pour une présentation en direct. Ensuite, tous les modules sont accessibles en différé. J’ai donc pu suivre la formation en “cours du soir”, après ma journée de travail. J’ai choisi l’option “liberté pro avec pack accompagnement” car elle était financée par le CPF. Elle m’a aussi permis d’avoir une tutrice de formation, ce qui est un énorme atout pour avancer. Je la remercie d’ailleurs encore aujourd’hui, car elle ne laissait rien passer et m’a aidée à prendre du recul sur certaines choses (même si la personne la plus dure avec moi-même, c’est bien moi !).
La formation s’étale sur environ 3 mois minimum, et le contenu est très riche :
- Des modules pour identifier des clients potentiels et apprendre à prospecter ;
- La connaissance approfondie de tous les types de contenu sur lesquels un rédacteur web peut être amené à travailler (vous appendrez à rédiger des articles de blog, des fiches produit, mais aussi des page à propos, des pages “google my business” etc.) ;
- Bien sûr, des cours d’optimisation SEO pour apprendre à rédiger pour Google et être bien référencé (certains exercices sont même mis en ligne et peuvent vous permettre d’atteindre de belles positions dans la SERP >> les 10 premiers résultats de Google);
- Des conseils pour vous constituer un portfolio séduisant ;
- Des masterclass sur différents sujets : prospection, visibilité et réseaux sociaux, protection juridique… (il en sort d’ailleurs de nouvelles régulièrement) ;
- Et bien d’autres ressources pour devenir un rédacteur web efficace (apprendre à s’organiser, à travailler en mode 80/20…)
Mon avis sur la formation de Lucie Rondelet
Je n’ai jamais suivi d’autre formation en ligne donc c’est difficile de comparer. En tous cas, celle de Lucie Rondelet est une formation solide. Elle a été créée par une passionnée et ça se sent ! Au-delà de m’avoir appris à rédiger pour le Web, je me suis sentie accompagnée et soutenue. À la fin de formation, je n’ai pas eu peur de prospecter et de défendre mes tarifs, car j’étais sûre de mes compétences en rédaction web SEO. Ça n’aurait clairement pas été le cas si je m’étais contentée de tutos par-ci par-là, sans approfondissement ni exercices à réaliser.
Néanmoins, deux ans après avoir effectué cette formation, je m’aperçois que les bonnes pratiques qui me permettent de ranker aujourd’hui sur les sites de mes clients, je les ai acquises essentiellement par moi-même. Je suis donc en plein échafaudage de modèles ajustables pour les rédacteurs web qui souhaitent se former et écrire des contenus qui font la différence. La concurrence est rude et j’aurais beaucoup aimé avoir accès à ce type de contenus quand je me suis lancée, car cela m’aurait fait gagner beaucoup de temps. Affaire à suivre donc.
Ma décision de quitter mon CDI pendant la formation
Je l’ai déjà dit, j’ai commencé FRW alors que je travaillais encore dans mon ancienne entreprise. Au départ, je n’avais nullement l’intention de partir, ou en tous cas pas tout de suite. Je pensais attendre d’avoir suffisamment de clients pour démissionner et me lancer à 100% dans la rédaction web. Il était donc hors de question que je quitte mon entreprise avant d’avoir des clients et d’être rentable !
Un ras-le-bol qui précipite mon départ
Sauf que… Rien ne s’est passé comme prévu. En février 2022, alors que je venais juste de commencer la formation, j’ai réalisé que je n’étais plus seulement démotivée. Je savais au fond de moi qu’il fallait que je parte, car je devenais totalement désengagée. Je n’avais pas beaucoup de travail par rapport à l’année précédente, mais tous les efforts que je faisais pour maintenir le pôle à flot tombaient à l’eau les uns après les autres. Je n’avais donc plus la gnaque nécessaire pour avancer et ça ne me convenait pas du tout !
Je travaillais sur le pôle emailing et newsletters de différents magazines d’information en ligne. J’étais dépendante de nombreux facteurs sur lesquels je n’avais aucun contrôle (dont la délivrabilité des emails, qui devenait de plus en plus compliquée). Un jour, alors que j’étais en télétravail, j’ai réalisé que je n’arrivais tout simplement plus à travailler. Je me suis dit que je ne pouvais plus continuer comme ça. J’ai envoyé un mail à mon manager pour lui dire que je voulais lui parler.
J’avais de bonnes relations avec mon supérieur et j’ai pu obtenir une rupture conventionnelle, ce qui a été un confort énorme pour moi. J’ai eu le temps de lancer mon activité sans me mettre trop de pression. Ça a été un peu un piège également, car je savais que j’avais le temps. Mais j’y reviendrai par la suite.
Mes premiers “cachets” de rédactrice web
J’étais impatiente de me lancer dans le grand bain de la rédaction web. Je n’ai donc pas attendu la fin de la formation pour m’inscrire sur les plateformes. J’ai commencé à rédiger en février 2022 pour Textbroker, soit moins d’un mois après le début de la formation. Les commandes étaient rémunérées une misère (1 centime du clic et des poussières), mais j’étais ravie à l’idée de commencer et j’ai pu rédiger sur plein de thématiques différentes (immobilier, soin des cheveux, perruques, développement personnel…). Il faut aussi préciser que j’étais encore en formation pour devenir rédactrice web, je ne cherchais donc pas un revenu.
J’entends beaucoup de rédacteurs dire que le travail sur Textbroker n’est pas vraiment représentatif du métier de rédacteur web SEO. Je ne suis pas tout à fait d’accord. C’est certes très différent du travail avec un client en direct, mais c’est vraiment similaire au mode de fonctionnement d’un brief en agence. On vous fournit :
- Un brief qui décrit l’objectif de la mission, la cible, le ton à employer… ;
- Les mots-clés à placer dans le texte ;
- Le nombre de mots à rédiger ;
- Parfois des liens à placer dans le contenu.
Pour avoir rédigé en agence depuis cette expérience, je peux vous dire que c’est assez proche de ce qu’elles demandent. C’est donc une bonne manière de tester si ce métier est fait pour vous avant de vous lancer. Néanmoins, ne prenez pas tout pour argent comptant car les clients sur ce genre de site ont souvent une vision caricatural du référencement naturel (certains pratiquent encore le bourrage de mots-clés en 2023…).
Enfin, si vous êtes capables de rédiger pour 1 centime du clic, ne doutez plus : ce métier est fait pour vous ! Il ne faut surtout pas continuer très longtemps car les tarifs sont ridicules, mais vous aurez ainsi un petit aperçu du métier de rédacteur web.
Le lancement officiel de mon activité de rédactrice web : le dur retour à la réalité
Une rupture conventionnelle ne se fait pas en un jour, et j’ai été encore en poste durant toute la durée de la formation. Pendant cette période, j’étais ultra motivée et gonflée à bloc. Même si je travaillais la journée, je n’avais aucune difficulté à suivre la formation le soir venu et à réaliser les exercices. Mais une fois la formation terminée, le lancement de mon activité a pris plus de temps que je n’imaginais…
La prospection ou le long parcours du combattant
Même si la formation m’a donnée foi en mes compétences et m’a permis d’oser prospecter, je n’étais clairement pas à l’aise avec ça au départ. Mais je souhaitais à tout prix rester dans une bonne dynamique et je me disais qu’écrire pour des plateformes qui me rémunérais une misère était une perte de temps. De plus, les contenus ne me semblaient pas assez qualitatifs pour me donner envie d’en parler à mes prospects. J’ai donc rapidement laissé tomber Textbroker et j’ai crée mon propre site internet.
Les actions que j’ai mises en place pour rester dans une dynamique positive
Je n’ai pas crée mon blog pour prospecter à la base, mais uniquement parce que j’avais besoin d’écrire et de rentrer dans une dynamique de travail. C’est d’ailleurs quelque chose qui me semble encore à l’heure actuelle indispensable.
Si vous souhaitez vous aussi vous lancer dans la rédaction web mais que vous n’avez ni le temps, ni l’envie de créer un site, il y a d’autres moyens de vous faire la main. Certains blogs acceptent des articles invités. Le plus connu est certainement “le blog du hérisson”. Vous pouvez tout à fait rédiger régulièrement sur ce site qui en plus aborde des thématiques très diverses (tourisme, bien-être, société, high-tech…). Tant que vous ne trouvez pas de client, il est essentiel de vous bouger pour alimenter votre portfolio. Les bénéfices sont multiples :
- Rédiger régulièrement est indispensable si vous souhaitez être rentable un jour ! Ecrire pour le web, cela s’apprend et il faut s’y atteler quasiment tous les jours pour constater un progrès dans sa vitesse d’écriture ;
- Vos prospects ne peuvent pas vous faire confiance sur parole, ils ont besoin que vous leur démontriez vos compétences. Il vaut mieux disposer d’un portfolio de qualité que d’écrire des articles tests pour chaque prospect. Cela représente un gain de temps et d’énergie considérables !
J’avais aussi dû apprendre à travailler de chez moi et me fixer toute seule des contraintes m’avait demandé pas mal d’effort. Je me suis dit que tout cet “auto coaching” que j’avais réalisé pouvait être utile à d’autres personnes. C’est comme ça qu’est née l’idée de mon site et je dois dire que je lui dois une fière chandelle car j’ai beaucoup appris sur la rédaction web grâce à lui !
J’ai fait pas mal d’erreurs avec ce site et si je devais le refaire aujourd’hui, je sais exactement la stratégie que je mettrais en place. C’est un réel apprentissage qui me permet d’être force de proposition pour certains clients.
Comment j’ai obtenu mes premiers clients en rédaction web
Rentrons dans le vif du sujet. Aujourd’hui je vis de la rédaction web : je me dégage un revenu net d’environ 2000 € par mois (update un mois plus tard : autour de 3000 €). Mais ça n’a pas été facile. J’ai essayé pas mal de techniques de prospection :
- Mails avec des propositions d’axes d’optimisation SEO personnalisées ;
- Messages Linkedin ;
- La “prospection passive” (malt, profil linkedin…).
Peu importe la méthode, je me suis aperçue que quand je n’étais pas réellement convaincue, cela ne fonctionnait pas. Je pense donc que l’élément le plus déterminant pour une prospection réussie, c’est que vous vous sentiez réellement animé par la mission que vous allez réaliser.
C’est d’ailleurs l’un des principaux enseignements que je tire au bout d’un an. Si vous ne croyez pas en votre capacité à apporter de la valeur à votre client, il n’y croira pas non plus. Il faut absolument que vous soyez persuadé de votre utilité. Nous ne sommes pas un “rédacteur web” pour notre prospect, nous sommes un apporteur de trafic (et de business !). C’est l’axe à travailler en priorité pour le convaincre.
Cela me semble d’ailleurs extrêmement vertueux. Rien de plus démotivant en effet que de travailler pour un site web en pensant que l’on ne sera qu’une dépense superflue pour lui !
Devenir rédacteur web : mon bilan après 1 an
Les inconvénients de la rédaction web
Je l’ai dit en introduction, je pensais que le métier de rédacteur web serait facile pour moi, car j’avais une bonne culture “digitale”.
Grave erreur …
Je pense que je partais en réalité de plus loin que certains qui avaient trimé dans des postes difficiles ou qui étaient en manque de reconnaissance sociale. De mon côté, j’avais passé presque 5 ans dans la même entreprise. J’étais cadre, reconnue dans mon travail, j’avais des RTT, deux jours de télétravail par semaine, des collègues sympas et des horaires assez tranquilles. Même si vers la fin le tableau n’était plus aussi idyllique, j’ai tout laissé pour faire un saut dans l’inconnu. J’ai dû sortir de ma zone de confort et tout reconstruire, pas à pas.
Il faut savoir gérer les baisses de motivation
Quand on est salarié, une baisse de motivation n’est pas bien grave et n’a souvent pas d’incidence sur nos revenus. C’est loin d’être le cas quand on est rédacteur web freelance. On est payé à la mission (comme tout freelance qui se respecte) et la rédaction web demande beaucoup de concentration. Autant vous dire que c’est tout sauf du farniente et qu’après 3 heures d’écriture intensive, on est tout simplement lessivé (surtout lorsqu’on débute !). Quand on a bénéficié comme moi d’une rupture conventionnelle, il peut parfois être confortable de se reposer sur pôle emploi… C’est plus un piège qu’autre chose en réalité. Il est essentiel de se bouger dès le départ, car si vous attendez trop vous risquez de vous installer dans un faux rythme incompatible avec l’état d’esprit entrepreneurial.
Le perfectionnisme : l’ennemi du rédacteur web efficace
Dans ce métier, il est impératif de savoir rédiger vite (et bien si possible !). Quand on écrit rapidement, les phrases s’enchaînent et on garde sa motivation intacte car on voit le travail avancer. A moins de posséder une expertise dans un domaine très spécialisé et bien rémunérée sur le marché, l’excès de perfectionnisme est l’ennemi du rédacteur web rentable. C’est une chose dont il faut avoir conscience quand on se lance.
Les raisons qui font que je m’épanouis en tant que rédactrice
Malgré les difficultés, je n’ai jamais douté d’avoir pris la bonne décision et surtout je ne regrette rien. Je sais que je n’étais pas (ou plus) à ma place dans le salariat. Le fait de pouvoir choisir mes horaires et mes missions est clairement ce qui me convient le mieux aujourd’hui.
De plus, j’ai la certitude que je suis faite pour ce métier et je souhaite continuer à l’exercer aussi longtemps que je le pourrai. Voici pourquoi je m’épanouis autant dans la rédaction web :
Un métier dans lequel il est facile de mettre du sens
Les clients qui recrutent des rédacteurs web ne sont pas bêtes, ils connaissent Chat GPT aussi bien que nous. Pourtant, ils choisissent de faire appel à des rédacteurs web SEO dont les tarifs n’ont rien à voir avec les meilleurs logiciels de rédaction automatique qui existent à l’heure actuelle sur le marché. Ce n’est pas pour rien. Ils savent que nous apportons de la valeur ajoutée, des sources fiables, un point de vue étayé et surtout, nous donnons une âme aux contenus que nous rédigeons.
En vérité, un rédacteur web SEO ne coûte pas si cher que ça quand on considère le temps qu’il faut pour rédiger un article de qualité, avec un point de vue original. De plus, même si c’est un travail de longue haleine, on sait aujourd’hui que le contenu est roi pour Google, toutes les mise à jour récentes comme la “Hepful Content Update” (qui date d’août 2022) vont dans ce sens. La rédaction web SEO a donc encore de beaux jours devant elle.
Des missions stimulantes et formatrices
Réaliser qu’on met deux fois moins de temps à écrire un article après seulement quelques mois est quelque chose d’extrêmement valorisant et satisfaisant. Ce métier est prenant, exigeant (très souvent) mais il est surtout très stimulant intellectuellement parlant. Quand vous publiez un article, vous avez la satisfaction d’avoir devant vos yeux le résultat de vos efforts. C’est pour ça que le métier de rédacteur web me plaît et me convient tout autant que celui de consultant. Il requiert une bonne dose de créativité et il est très satisfaisant de savoir qu’on peut aider les gens avec notre plume. Enfin, les algorithmes des moteurs de recherche évoluent sans cesse et il faut continuellement se mettre à jour. Je sais que j’ai encore une marge de progression énorme et c’est quelque chose qui me motive au quotidien.
L’absence de tâches répétitives
Il faut revêtir de nombreuses casquettes et les journées se suivent, mais ne se ressemblent pas. De mon côté, j’optimise le contenu d’un site internet 3 jours par semaine, je rédige des articles avec deux clientes en direct dans des secteurs très différents, et je travaille avec une agence qui peut me demander de rédiger dans n’importe quel domaine. Tout ça sans compter les multiples tâches qui font partie du quotidien d’un travailleur freelance (prospection, facturation, comptabilité…). La journée d’un rédacteur web n’est jamais monotone et le soir venu, on a toujours le sentiment d’avoir appris des choses !
Qu’est-ce que je retiens au bout d’un an ?
Je ne veux pas entretenir de fausses illusions sur ce métier, car la rédaction web demande beaucoup de détermination pour pouvoir en vivre. Il est tout à fait possible de se dégager un bon salaire, mais il faut réellement s’accrocher car la prospection prend du temps. Il est d’ailleurs normal de ne pas arriver à des résultats fulgurants, mais si vous êtes passionné et tenace, nul doute que vous parviendrez vous aussi à vivre de cette activité. En tous cas je vous rassure, je n’ai aucun regret de m’être reconvertie dans la rédaction web !